Les nouvelles sanctions sont tombées au cours de la 32è session extraordinaire du conseil tenue le 19 août 2022 à Yaoundé.

Six professionnels de médias suspendus le 28 juillet 2022 par l’organe de régulation continuent d’exercer en toute quiétude. Face à cette marque de défiance, le Conseil nationale de la communication a tenu le 19 août dernier, une session extraordinaire. Au terme de cette rencontre, les personnes concernées écopent de nouvelles sanctions. Un cas a été confié aux autorités administratives détentrice d’un pouvoir de contrainte, afin d’obliger le concerné à respecter la décision.

Il s’agit en effet de Saint Clément Olama Omgba, journaliste en service à Satellite FM. Suspendu de l’exercice de la profession de journaliste au Cameroun pour une durée d’un mois, il a continué à pratiquer. Le Conseil a décidé de transmettre la décision aux autorités administratives.

D’autres journalistes, ceux de Vision4, ont aussi poursuivi l’exercice de leurs activités. Pourtant ils ont écopé d’une suspension pour manquement à l’exigence professionnelle d’investigation et d’équilibre dans le traitement de l’information au cours du programme « Tour d’horizon ». Ce sont Thaddée Martial Owona, Mathieu Bertrand Seme Ekong et Bruno Bidjang, journaliste à Vision 4. Ils sont suspendus cette fois, leur émission avec, pour deux mois. De même, Bia Nnama, journaliste de la  même chaîne, écope d’une suspension de trois mois.

Par ailleurs, le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka, journaliste et chef de chaîne de « Ris Radio » est suspendu pour quatre mois. Ladite suspension concerne l’exercice de la profession de journaliste au Cameroun et de toute fonction de directeur de publication de « Ris Radio ». Ladite radio est aussi frappée d’une suspension de toutes activités pendant une durée de trois mois.

Ces sanctions sont prononcées quelques temps après que le ministre de l’Administration territoriale a donné certaines assurances.  Dans une déclaration, Paul Atanga Nji a assuré le Conseil national de la Communication sur le fait que les autorités administratives contribueront pour faire appliquer les sanctions du CNC. (Journal du Cameroun)