Le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a assuré mardi, que la sortie de son pays de la CEDEAO est «un chemin de non-retour», a appris l’AIB.
«Il ne faut jamais commettre certaines erreurs. […] Notre itinéraire, c’est un chemin de non-retour. […] Les chaines que nous sommes en train de briser, c’est pour toujours », a confié mardi le président Ibrahim Traoré dans une interview accordée au journaliste Alain Foka.
« On a pris le temps d’observer, d’analyser la situation et de nous convaincre nous-mêmes de nos forces avant de décider» de quitter la CEDEAO, a-t-il ajouté.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé le 28 janvier 2024 leur retrait sans délai de la CEDEAO, reprochant à l’institution sous-régionale, ses sanctions injustes, son éloignement de ses objectifs de départ et son assujettissement à des puissances étrangères.
« Depuis plus d’une décennie, les Républiques sœur du Mali et du Niger sont en guerre contre le terrorisme et au Burkina, bientôt près d’une décennie on est en guerre. Cette organisation qui était censée donc créer l’entraide, la solidarité… nous n’avons jamais reçu de cette organisation aucun soldat, aucune logistique, aucune compassion », a expliqué le président Ibrahim Traoré.
Par rapport aux relations avec les autres pays, le chef de l’Etat s’est voulu rassurant.
Retrait de la CEDEAO : « Un chemin de non-retour», selon le président burkinabè (msn.com)