Chers lecteurs,

Plongeons ensemble dans le tissu social qui compose notre quotidien en Côte d’Ivoire. Au cœur des préoccupations, la cherté de la vie pèse sur les épaules de nombreux Ivoiriens. Les coûts incessants, que ce soit pour se nourrir, se loger ou s’habiller, génèrent un fardeau difficile à supporter pour bon nombre de nos concitoyens.

Au-delà de cette réalité économique, c’est avec une profonde préoccupation que nous observons les déguerpissements abusifs qui touchent les populations et les petits commerces. Des scènes déchirantes se jouent, des histoires de vies déracinées, fragilisant la cohésion sociale. Ces déplacements forcés, souvent décidés sans consultations préalables, nécessitent une réflexion collective sur les politiques d’urbanisation et les droits fondamentaux de nos concitoyens.

En parallèle, notre pays se prépare à accueillir la CAN 2023, un événement qui devrait être synonyme de fierté nationale. Cependant, l’atmosphère lourde qui entoure cette compétition révèle des tensions sous-jacentes. La question cruciale demeure : Comment peut-on célébrer un événement sportif majeur dans un contexte où les préoccupations quotidiennes du peuple semblent reléguées au second plan ?

Ajoutons à cela le bruit numérique ambiant, alimenté par des pseudo-influenceurs distillant parfois des «idioties». Il est temps de réfléchir sur le pouvoir de l’influence digitale et son impact sur notre société. Mes propos se veulent le reflet d’une réalité complexe, une invitation à la réflexion collective, à l’action citoyenne, et à l’espoir d’un avenir où chaque Ivoirien peut vivre dignement.

Dans l’ombre de ces défis, émerge la possibilité d’un dialogue ouvert, sincère et constructif. Ensemble, redéfinissons notre vision commune, tissons des liens plus forts et façonnons un avenir où la justice, la dignité et la prospérité sont à la portée de tous.