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Routes, santé, éducation, transformation agricole… : La Banque mondiale veut accélérer son programme en Côte d’Ivoire

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La Banque mondiale a foi en la Côte d’Ivoire et en son processus de développement. Au point où sa directrice des opérations pour la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et la Guinée, Marie-Chantal Uwanyiligira, a annoncé, hier, que l’institution met aujourd’hui les bouchées doubles pour accélérer la réalisation des projets inscrits dans son programme avec la Côte d’Ivoire.
Au terme d’une séance de travail avec le Premier ministre, Robert Mambé Beugré, elle en a fait écho.
«Le programme que nous avons en Côte d’Ivoire a de réels impacts sur la population. Il nous faut donc l’accélérer davantage, parce qu’elle a aussi été touchée par les crises… Je n’ai pas de doute que nous allons faire mieux…», a-t-elle déclaré.
Selon elle, la Côte d’Ivoire est dans une bonne dynamique en matière de développement. Il faut alors poursuivre sur cette lancée.«Il y a beaucoup de chose à accélérer. J’ai eu le temps de visiter le pays (Korhogo, Yamoussoukro…) J’ai pu me rendre compte de ce que le gouvernement est en train de faire dans les domaines de la santé, de la protection sociale, des routes, de l’éducation et dans le secteur productif comme l’anacarde…», s’est-elle réjouie.
Pour la directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, il faut apporter des appuis financiers conséquents. Car, ces réalisations ont de réels impacts sur la vie des populations. «Je me suis rendue dans la zone de San-Pedro. J’ai pu me rendre compte du travail accompli dans le cadre de la protection du Parc de Taï, avec l’appui de la communauté, dans le souci d’améliorer la productivité du cacao, tout en préservant l’environnement », a-t-elle fait savoir.
Par conséquent, Marie-Chantal Uwanyiligira a salué la bonne santé de la coopération avec la Côte d’Ivoire, «un partenaire de choix». Puis, a indiqué que l’institution dispose d’un des plus gros programmes qui se chiffre à 7,3 milliards de dollars (4 380 milliards de F Cfa). «Il était donc important de faire le point, de voir ce qu’il y a lieu de faire, afin de pouvoir réaliser ce programme », a-t-elle fait remarquer.
Dans ses propos liminaires, le Premier ministre a situé le cadre de la rencontre, en se félicitant des relations privilégiées avec la Côte d’Ivoire. «Votre grande institution est un partenaire privilégié. Nous avons un portefeuille important de plus de 36 projets. À travers la volonté manifeste du Président et du vice-Président, la Côte d’Ivoire veut développer avec vous les meilleurs rapports de proximité, en vue d’augmenter le taux de décaissement. Et regarder avec vous, les éléments sur lesquels nous devons nous appuyer, pour modifier l’évolution de ces projets », a-t-il souligné.

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