L’Ecole de la deuxième Chance (E2C) fait partie des programmes mis en œuvre par le Gouvernement ivoirien pour apporter des réponses concrètes à la problématique de l’insertion durable des jeunes. Elle donne aux jeunes Ivoiriens l’opportunité d’acquérir des compétences professionnelles et d’être accompagnés dans leur projet d’insertion. Bon nombre de jeunes, retenus pour participer à ce programme de formation et d’insertion, bénéficient d’une bourse pour des formations pratiques à l’étranger.
« Mon rêve, c’était de devenir footballeur. J’ai essayé mais je n’y suis pas arrivé. Je suis très heureux d’avoir l’opportunité d’aller en France afin d’être formé aux métiers du Bâtiment et des Travaux Publics ( BTP)», confie Youssef Doumbia.
Charlotte Aka a rejoint la commune d’Égletons en France pour une formation de conductrice d’engins à la faveur de l’E2C. « J’ai le niveau terminale. Je souhaitais avoir du travail , l’École de la deuxième chance m’offre l’opportunité d’être formé et d’avoir un emploi », se réjouit la jeune dame.
Le programme E2C est organisé en 3 phases. La phase d’accueil et d’orientation qui permet d’évaluer les compétences et les besoins des jeunes, la phase de formation qui dure 12 mois et qui permet aux jeunes d’acquérir des compétences professionnelles dans un métier bien défini et la phase d’accompagnement à l’insertion qui vise à accompagner les jeunes à avoir un emploi ou à créer leur propre entreprise.
A fin 2023, 27 autres jeunes se rendront au Québec pour une formation dans le domaine de l’agriculture.
300 jeunes seront formés dans les métiers de la grande distribution, entre autres, la boucherie, la boulangerie, la poissonnerie et la charcuterie. 130 jeunes ivoiriens bénéficieront d’une formation dans les métiers du BTP et de la photographie.
500 jeunes formés dans le cadre de l’E2C ont été déployés sur le chantier du métro d’Abidjan. Ce programme est un pan important du Programme jeunesse du gouvernement (PJ GOUV) qui s’étend sur la période 2023 – 2025 et qui permettra d’offrir des opportunités à près de 1 500 000 jeunes dans le cadre des programmes d’insertion professionnelle.