La fraude a la peau dure. Plus des mesures sont prises pour éviter la tricherie aux examens scolaires plus les adeptes de cette pratique malsaine font preuve d’ingéniosité. C’est ainsi qu’un candidat au BEPC, à Tiébissou, précisément au lycée Coffi Gadeau, n’a pas trouvé mieux que de planquer un téléphone portable dans ses sandales qu’il a pris soin de déchirer au niveau de la semelle. De son complice à l’extérieur, il recevait les corrigés des épreuves par WhatsApp. Manque de pot pour lui, il a été pris en flagrant délit de tricherie, le deuxième jour des compositions.
Dans le téléphone en question, le surveillant a retrouvé le texte de la dictée et les questions déjà traitées. Le portable contenait également le corrigé de la première épreuve de la journée, c’est-à-dire les mathématiques.
L’élève a été expulsé et le téléphone confisqué pour nécessité d’enquête.
Autre cas de fraude tout aussi parlant. Cette fois, c’est à Guéhiébly. L’affaire , rapportée sur différents médias fait cas de parents d’élèves qui ont séquestré des surveillants trop rigoureux dans la tâche qui leur a été confiée. En clair, les personnes commises pour empêcher la tricherie faisaient tellement bien leur travail que les parents des candidats les ont séquestrés. Des sources dans ce chef-lieu de commune situé dans le département de Duékoué, expliquent que, face à la rigueur des surveillants de l’école privée Émeraude, lors des épreuves de mathématiques et d’orthographe, des parents ont jugé bon de les séquestrer pour les obliger à lâcher du lest. On attend donc la réaction des autorités en charge de l’éducation nationale.
Par contre, une autre image a circulé sur les réseaux sociaux, présentant un élève qui avait collé des corrigés d’épreuves sur sa cuisse. Dans nos investigations, il ressort que les faits ne se déroulent pas en Côte d’Ivoire mais plutôt en Guinée. (pressecotedivoire)