Le nombre de cotisants de la Caisse nationale de prévoyance sociale, l’institution chargée de gérer le régime obligatoire de la prévoyance sociale du secteur privé en Côte d’Ivoire, est passé de 833.000 à 1.100.000 personnes.
L’information a été donnée dimanche par Me Adama Kamara, le ministre ivoirien de l’Emploi et de la Protection sociale. Il s’exprimait sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public) où il était l’invité du » Magazine du Dimanche ».
» Le nombre de cotisants de la CNPS est à 933.000 au niveau des travailleurs du secteur formel et au niveau des travailleurs du secteur informel, nous sommes dans l’ordre de 160.000. Grosso modo, le nombre de cotisants au niveau de la CNPS est passé de 833.000 à 1.100.000 avec 300 mille nouveaux adhérents du secteur formel et informel », a fait savoir Me Kamara à cette émission.
Poursuivant, il dit cependant ne pas être satisfait de ces chiffres estimant « qu’il y’a encore de la profondeur ».
» Notre objectif, c’est de faire adhérer le plus nombre de nos compatriotes à notre système de protection sociale. Nous nous donnons d’ici 2025. Au niveau du secteur privé et informel, nous voulons arriver à un chiffre qui avoisine les 5 millions », a souhaité le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale.
Par ailleurs, Me Kamara s’est félicité de bonne santé financière des Institutions de prévoyance sociale en Côte d’Ivoire qui » connaissent toutes des excédents de trésorerie » qu’il met à l’actif des réformes du Président de la République Alassane Ouattara.
Dans un autre registre, le ministre a fait le point du quatrième forum international sur la retraite dans la zone de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale ( CIPRES) qui s’est achevé à Abidjan vendredi dernier autour du thème » L’équilibre financier de la branche retraite dans la zone CIPRES : gage d’une meilleure couverture sociale des populations ».
Selon lui, l’objectif de ce forum qui a réuni les 17 pays de la CIPRES, était de mettre au cœur des politiques publiques, la question de la sécurité sociale.
Abordant les recommandations de ces assises, Me Kamara a indiqué qu’il a été recommandé la bonne gouvernance au sein des institutions de prévoyance sociale ainsi que l’appropriation du constat selon lequel le secteur informel n’est pas encore assuré selon une proportion acceptable.
» Le Ouattaraïsme est une école qui gagne. Aujourd’hui, nous retraités n’ont plus d’angoisses… En Côte d’Ivoire, l’avenir est prometteur », a conclu Me Adama Kamara. (abidjan.net)