Une mission du ministère de la santé Publique est descendue sur le terrain le 31 août 2022.

Trois semaines après le reportage de France 24 qui a levé le voile sur le sujet de la  dépigmentation au Cameroun, le ministère de la Santé passe à l’offensive.

En effet, une mission du ministère de la santé Publique est descendue sur le terrain le 31 août 2022 pour le contrôle et l’inspection des établissements de fabrication, de stockage, de distribution et de vente des produits cosmétiques, de compléments alimentaires ainsi que pour la lutte contre les faux médicaments et le trafic illicite des produits pharmaceutiques.

Cette opération qui a cours dans les régions du Centre, de l’Est, du Littoral et de l’Ouest jusqu’au 9 septembre 2022, intervient quelques jours seulement après la décision du ministre de la Santé Publique interdisant la fabrication, la circulation des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle, contenant de l’hydroquinone et ses dérivés, le mercure et ses dérivés ainsi que les corticoïdes.

Selon un reportage d’Equinoxe télévision, une descente a effectué au quartier Bastos, dans les locaux de Carimo, une des pionnières dans le domaine de la cosmétique décapante au Cameroun.

« Toutes ces substances sont nocifs pour la santé et sont à l’origine des maladies en pleine recrudescence comme le diabète, le cancer, l’hypertension artérielle pour ne citer que celles-là », a précisé le Dr Solange Kouakap, Inspecteur Général des Services Pharmaceutiques et des Laboratoires et Chef de la mission. (Journal du Cameroun)