Accueil Alerte Cameroun : quel équipementier Samuel Eto’o choisira-t-il pour les Lions indomptables ?

Cameroun : quel équipementier Samuel Eto’o choisira-t-il pour les Lions indomptables ?

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La Fédération camerounaise de football, après avoir unilatéralement décidé de cesser sa collaboration avec Le Coq Sportif, est en discussion avec trois marques. Coulisses.

À la fin de juillet, au moment où la Coupe d’Afrique des nations féminine venait de s’achever au Maroc, Samuel Eto’o décidait de mettre un terme au contrat qui liait depuis 2019 la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) avec l’équipementier français Le Coq Sportif. Depuis, le nom de la marque qui habillera les Lions indomptables, notamment lors de la Coupe du monde au Qatar en décembre, n’est pas encore connu.

La Fécafoot a fait savoir, sans donner plus de détails, que trois équipementiers avaient été retenus après l’appel à candidatures lancé après la rupture du précédent contrat. L’instance a affirmé que le secret serait levé prochainement. Mais quelles marques se sont donc positionnées pour représenter les footballeurs camerounais dans cette compétition pour laquelle Samuel Eto’o ne manque pas d’ambition ?

Trois géants du sport

Selon nos informations, l’ancien attaquent du FC Barcelone, qui est en première ligne sur ce dossier, aurait retenu Nike, Adidas et Puma, soit les trois plus prestigieuses marques du secteur. Puma serait même le mieux placé. L’équipementier allemand a en effet équipé les sélections camerounaises de 1997 à 2019, date à laquelle Seidou Mbombo Njoya, l’ex-président de la Fécafoot, avait annoncé la fin d’un long partenariat, faute d’avoir pu trouver un accord de prolongement du contrat.

Cette séparation pourrait donc ne pas être définitive. Samuel Eto’o, qui fût l’ambassadeur de la marque pendant de longues années lorsqu’il jouait au Real Majorque, au FC Barcelone ou à l’Inter Milan, y a conservé de solides relations avec des cadres de l’entreprise. L’équipementier allemand est déjà sous contrat avec de nombreuses fédérations, dont plusieurs – Ghana, Maroc, Sénégal, Uruguay, Serbie, Suisse – seront présentes au Qatar.

« Une marque prestigieuse, connue mondialement »

Les deux autres pistes mènent, toujours selon nos informations, à l’américain Nike et à l’allemand Adidas. Et elles ne sont pas à négliger. Samuel Eto’o a en effet ses entrées chez le premier, qui équipe certaines des meilleures sélections du monde, dont la France, le Brésil, l’Angleterre et les Pays-Bas. « Il veut que les Lions soient habillés par une marque prestigieuse, connue mondialement. Il ne va pas signer un contrat avec un équipementier jouissant d’une moindre réputation. C’est pour cela qu’il pilote personnellement ce dossier », glisse un proche de la Fécafoot.

En 1996, Nike fût l’éphémère équipementier des Lions, après Adidas, quelques années plus tôt (1988-1993). « Samuel Eto’o souhaite un grand nom de l’équipement sportif, car outre la question de l’image, il y a la garantie d’obtenir de très bonnes conditions », poursuit cette source. Ces derniers jours, d’autres noms de potentiels équipementiers ont circulé, notamment l’italien Macron, qui a fait acte de candidature, et l’américain New Balance. Mais ces pistes apparaissent moins crédibles. D’après nos informations, le choix de Samuel Eto’o devrait être connu dans les prochains jours.

Suites judiciaires

La Fécafoot a assuré que la décision était imminente. On la comprend : le nouvel équipementier ne disposera pas de beaucoup de temps pour présenter la tenue des Lions indomptables pour la Coupe du monde. Un exercice sur lequel, selon nos informations, Le Coq Sportif était déjà bien avancé, jusqu’à ce que Samuel Eto’o décide de mettre un terme au contrat entre les deux parties. Toujours d’après nos informations, Puma aurait déjà commencé à travailler sur un design camerounais.

Le maillot porté par les Lions lors des qualifications pour la Coupe du monde, de la phase finale de la CAN 2022 et des premiers matches éliminatoires de l’édition 2024 est par ailleurs toujours disponible sur le site du Coq Sportif. L’entreprise française, qui suit de très près l’affaire, a annoncé le 3 août qu’elle donnera une suite judiciaire à la rupture unilatérale du contrat qui la liait à la Fécafoot. (Jeune Afrique)

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