Cette année encore, les usines de transformation de cajou ont souffert d’un manque d’approvisionnement. Le gouvernement avait interdit l’exportation de 160 000 tonnes de noix brutes pour aider les transformateurs locaux, mais cette mesure n’a pas été efficace.
Les transformateurs, en besoin de 60 000 tonnes de noix, ont obtenu l’autorisation d’acheter seulement 30 000 tonnes de faible qualité à un prix élevé. Face à cette situation, les transformateurs locaux, incapables de traiter ces noix de mauvaise qualité, continueront à fonctionner en sous-capacité.
Le puissant lobby des exportateurs a réussi à contourner les restrictions, exportant la majorité des noix de bonne qualité vers l’Asie. Le manque de supervision du Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA) permet aux exportateurs de dominer le marché en imposant leurs conditions.
Il est donc crucial que le CCA impose des mesures pour protéger les transformateurs locaux en réglementant les prix et la qualité des noix transférées.