En collaboration avec l’Association africaine de l’eau (AAE), 20 journalistes de l’Afrique ont été formés sur les thématiques de l’eau et de l’assainissement les 17 et 18 février 2023 à Abidjan en Côte D’ivoire.
Pour réussir le développement en Afrique, il faut investir sur l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. C’est le constat que fait l’Association africaine de l’eau (AAE). C’est pourquoi, elle œuvre pour le plaidoyer à travers des programmes de développement. C’est par les journalistes que son cri de cœur peut être entendu.
A cet effet, elle a organisé les 17 et 18 février 2023, une session de formation au profit des hommes de medias sur ses différentes actions menées en matière d’eau et d’assainissement.
Il s’est agi de présenter non seulement ses programmes mais aussi de donner des communications sur la qualité de l’eau, des pertes et du gaspillage de la ressource.
Le 1er programme est le citywide inclusive sanitation (CWIS) ou l’assainissement inclusif à l’échelle de la ville. Selon le coordonnateur senior du programme eau de l’AAE, Mbaye Mbeguere, il est une nouvelle approche de planification et de promotion de l’assainissement à vie à l‘échelle de la vie.
Pour lui, Il prône un changement de paradigme à travers le partage de connaissance, le renforcement de capacité en vue d’inverser la tendance. Le 2e qui AFRICAP, se base sur le jumelage par pair ou mentor.
« Le bénéficiaire apprend, s‘inspire de ce qui est fait chez le mentor. Pour ce programme qui divise l’Afrique en plusieurs pools, le Burkina Faso à travers l’Office nationale de l’eau et l’assainissement est le pool de Afrique de l’Ouest » a expliqué le chargé du programme, Gilles Djagoun.
La communication sur la qualité de l’eau en Afrique a permis aux participants d comprendre que non seulement beaucoup de personnes n’ont pas accès à l’eau mais une bonne partie des maladies est dû à la mauvaise qualité de l’eau, nous fait comprendre le Pr Aw Sadat.
« C’est toujours des eaux qui ne sont pas de bonne qualité. Cela est du très souvent à des polluants comme les résidus de médicaments, l’orpaillage artisanal, le maraichage, les branchements anarchiques, les constructions, les superpositions de réseau assainissement et eau potable. Ce sont des vrais dangers sur lesquels ont doit travailler. Car si la tendance à dégrader la ressource continue, on aura des eaux difficilement traitables ou des coûts de traitement couteux et des problèmes de maitrise de qualité de l’eau va être difficile » a indiqué le Pr.
Selon lui, «l’eau minérale n’est pas une eau potable. L’eau potable est celle qui est microbiologiquement propre».
M. Mbaye a soutenu que c’est par la diffusion de vraies informations, qu’il aura un changement de comportement des populations en vue d’amorcer l’assainissement à vie. « C’est ce que nous recherchons avec vous à travers cette collaboration. Faire de vous un allié est indispensable pour nous » a-t-il indiqué. (Agence d’information du Burkina)