Cette campagne, fera-t-il observer, s’ouvre dans un contexte marqué par beaucoup d’incertitudes avec la montée de l’inflation et des courants de chocs extérieurs, notamment le conflit russo-ukrainien. Toutefois, l’ambition du gouvernement demeure d’assurer aux producteurs un revenu croissant.
L’enjeu pour cette campagne est la question de la traçabilité. Le Conseil de l’Union européenne (UE) a pris une mesure visant à limiter la consommation de produits qui contribuent à la déforestation ou à la dégradation des forêts.
S’agissant du volet environnemental, en ce qui concerne la forte déforestation, le vice-président ivoirien a assuré que la Côte d’Ivoire, conformément à ses engagements pris lors de la COP15, œuvre à restaurer les terres dégradées d’ici 2030.
M. Meyliet Koné les a encouragés à la mise en œuvre de la norme africaine de cacao durable et traçable ainsi que le système national de traçabilité du cacao. La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec plus de 2 millions de tonnes. (Journal du Tchad)