Le vice-président de la BEI, Ambroise Fayole, a souligné que la Côte d’Ivoire, partenaire de longue date de cette institution financière de l’Union européenne, avait exprimé le souhait de financer sa stratégie de préservation des forêts.
« Nous avons ainsi mis en place ce cadre de soutien avec l’Union européenne, qui est notre partenaire dans tous les projets que nous finançons en Afrique subsaharienne, pour un montant de 100 milliards de FCFA. Ce financement contribuera à la restauration durable d’une partie importante de la forêt en Côte d’Ivoire », a précisé Ambroise Fayole, ajoutant qu’il s’agit d’un objectif crucial, non seulement pour la Côte d’Ivoire, mais aussi pour l’Afrique et le monde entier.
Il s’est dit « très heureux » d’accompagner le ministère des Eaux et Forêts dans la réalisation de ce projet, dont la préparation de la signature s’est déroulée dans un esprit fraternel de coopération.
Très satisfait de la concrétisation de ce projet, le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a rappelé que la Côte d’Ivoire avait sollicité en 2019 la BEI pour apporter son soutien financier à la mise en œuvre des actions de reboisement, à la sensibilisation des populations et à la création d’emplois verts, qui contribueront à l’économie locale.
Il a expliqué que les différentes phases d’instruction du projet avaient permis, entre autres, d’identifier le périmètre géographique, les différentes composantes du programme, d’analyser les externalités et de proposer un cadre de gestion environnementale et sociale.
Laurent Tchagba a salué ce nouveau programme de restauration des forêts, financé par la BEI, qui vient confirmer l’engagement de l’État de Côte d’Ivoire à mobiliser les ressources financières nécessaires pour atteindre l’objectif de reconstitution de 20 % de son couvert forestier d’ici 2030. Cet objectif s’ajoute à celui obtenu auprès de la Banque mondiale, d’un montant supérieur à 143 millions d’euros, dans le cadre du Projet d’investissement forestier (FIP2).
CICG