Dans le cadre de la nouvelle mandature 2023-2028, la Chambre Nationale des Métiers de Côte d’Ivoire (CNMCI), sous la direction de Monsieur Bamba Mory, Directeur général, s’engage dans une dynamique de réforme ambitieuse visant à transformer le secteur de l’artisanat en Côte d’Ivoire. Cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision de développement portée par le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, et le soutien indéfectible de Monsieur Souleymane Diarrassouba, Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME.
Le secteur artisanal ivoirien représente plus de 40% de la population active, soit environ 4 millions de personnes, et contribue à hauteur de 15% au PIB national. Ce poids économique considérable nécessite une restructuration profonde pour libérer tout le potentiel des artisans du pays. En ce sens, la CNMCI, dirigée par Bamba Mory, s’attèle à moderniser ses activités et à renforcer les capacités des artisans à travers des formations, des séminaires et des ateliers, dans le but d’améliorer la compétitivité des produits artisanaux et d’ouvrir davantage de débouchés commerciaux.
Une nouvelle organisation pour une nouvelle ère
La première action menée sous cette nouvelle direction a été le changement de l’identité visuelle de la Chambre, symbole d’une nouvelle dynamique. La CNMCI a également entrepris la constitution d’une base de données fiable des artisans, en intensifiant le processus de recensement et d’immatriculation. Cela permettra non seulement de mieux répondre aux besoins des artisans, mais aussi de garantir que seuls ceux inscrits dans le registre officiel bénéficieront des différents appuis financiers et logistiques.
L’une des réformes phares concerne la création du Fonds de garantie des activités artisanales, destiné à faciliter l’accès au financement pour les artisans, notamment ceux ayant des projets ambitieux, mais qui sont souvent freinés par des difficultés financières. En plus de cela, un accent particulier est mis sur l’amélioration de la qualité des produits par la labellisation du savoir-faire artisanal, garantissant ainsi des produits répondant aux normes et compétitifs sur les marchés internationaux.
Plaidoyer pour le secteur artisanal
Dans le cadre de l’opération de déguerpissement, la CNMCI s’est engagée à identifier et recaser les artisans touchés, tout en plaidant auprès des autorités pour une compensation financière et matérielle. Le Directeur général Bamba Mory a exprimé l’importance de la formalisation des artisans pour qu’ils puissent bénéficier de ces aides. La carte d’artisan et le répertoire des entreprises artisanales deviennent ainsi des éléments clés pour accéder à ces avantages.
Un partenariat avec le secteur des transports
Une autre innovation majeure portée par la CNMCI est l’immatriculation des chauffeurs VTC sur le Registre des métiers, une première dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. Cette réforme permet d’assurer la sécurité sociale des chauffeurs et de professionnaliser davantage ce secteur, avec le soutien du Syndicat national des chauffeurs VTC de Côte d’Ivoire. Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large, où la CNMCI travaille avec des partenaires pour fournir des véhicules aux chauffeurs et les intégrer pleinement dans le système économique formel.
Vers un avenir prospère pour l’artisanat ivoirien
La CNMCI place la formation continue, l’accès au financement et la promotion des produits locaux au cœur de ses priorités. À cet effet, le Secrétaire exécutif Bamba Mory a souligné la nécessité d’une assistance accrue de l’État et des partenaires au développement, afin de soutenir les artisans dans leur transition vers une économie formelle.
Par ailleurs, l’accent est mis sur la création d’emplois décents et l’amélioration des conditions de travail des artisans. Des réformes sont également en cours pour l’accès aux marchés publics, avec un objectif clair de garantir 30% de ces marchés aux artisans, conformément à la législation.
À travers ses six axes stratégiques, la CNMCI entend contribuer à la réduction de la pauvreté, à la lutte contre l’immigration clandestine, la cybercriminalité, et d’autres fléaux sociaux qui freinent le développement économique de la Côte d’Ivoire. L’objectif final est de bâtir un secteur artisanal prospère, intégré et résilient, capable de jouer un rôle moteur dans le développement économique national.