Le FPI considère désormais cet accord comme « préjudiciable, sans objet et caduc ». De son côté, le RHDP, par la voix de son porte-parole Kobénan Kouassi Adjoumani, minimise l’importance de cette rupture. Il qualifie la relation entre les deux partis de simple « cohabitation » et attribue l’échec électoral du FPI aux erreurs de campagne d’Affi N’Guessan, plutôt qu’à l’alliance elle-même.
Par ailleurs, le FPI reste attentif à l’appel au rassemblement de l’opposition lancé par Laurent Gbagbo en juillet 2023, mais attend le « moment opportun » pour prendre une décision. Cette situation met en lumière les tensions internes au FPI, qui a connu une scission après le procès de Gbagbo à la Cour pénale internationale. Depuis son retour en 2021, Gbagbo a créé un nouveau parti, le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), laissant Affi N’Guessan à la tête d’un FPI désormais affaibli et en quête de repositionnement.
Le FPI met fin à son alliance avec le RHDP (msn.com)