Accélérer la construction d’une grande zone commerciale africaine débarassée notamment des droits de douane…C’est ce à quoi s’engage le président comorien Azali Assoumani, qui assure cette année la présidence de l’Union africaine.
Depuis son entrée en vigueur en 2021, la zone de libre-échange continentale africaine est encore loin de ses objectifs.
« Cette année, je me suis donné pour mission d’accélérer la construction de la zone de libre-échange continentale africaine, qui représente une grande opportunité et apportera d’énormes bénéfices à l’Afrique. L’Afrique aidera également les pays en dehors de la région. Si l’on prend l’exemple des Comores, nous devons créer des conditions d’investissement favorables, de sorte que les investissements ne se limitent pas aux zones locales, mais qu’ils puissent également se diriger vers des pays comme Madagascar et la Tanzanie. Cela permettra de créer une concurrence saine au sein de la zone de libre-échange continentale africaine. C’est très important », a déclaré Azali Assoumani.
Avec des droits de douane élevés, des tracasseries administratives, et un manque d’harmonisation fiscale : les échanges entre pays africains restent compliqués. Selon une étude de l’Union africaine datant de 2014, expédier par exemple un véhicule du Japon vers la Côte d’Ivoire coûterait trois fois moins cher que d’expédier ce même véhicule de la Côte d’Ivoire vers l’Ethiopie.
Le président de l’UA veut accélérer les échanges intra-africains (msn.com)