Comme annoncé, il y a quelques jours, K.D., cerveau de l’orpaillage clandestin dans les zones de Katiola et Niakara et six de ses complices sont passés devant le juge du tribunal de première instance de Katiola, le 21 septembre dernier. La bonne nouvelle, c’est qu’ils ont été reconnus coupables des faits de déboisement, de création d’une zone habitée en forêt classée et de s’être introduits en ces lieux sans l’autorisation de l’administration.
Pour ces faits, ils ont tous été condamnés à 30 mois de prison ferme assortis d’une amende de 20 millions FCFA à payer à l’Etat de Côte d’Ivoire et 75 millions FCFA à verser à la Sodefor (Société de développement des forêts) pour dommages et intérêts.
En ce qui concerne les faits d’extraction de sables, de pierres et de métaux précieux, ils ont été renvoyés au procureur de la République, près du tribunal de première instance d’Abidjan, qui a une compétence nationale dans les cas des infractions liées à l’orpaillage clandestin.
Il faut rappeler que le colonel Diabate Alifa, Directeur du Centre de Gestion de Bouaké qui commande la Brigade de sécurisation des forêts classées, avait mis une équipe, conduite par le Lieutenant Yenusa Yakuba, en mission. C’est celle-ci qui a interpellé les mis en cause pour les mettre, ensuite, à la disposition de la justice.
Les hommes du Colonel-Major Mamadou SANGARÉ, Directeur général de la Sodefor, ont ainsi brisé le mythe du sieur KD, réputé intouchable dans cette partie de la région.
La Sodefor insiste, une fois de plus, auprès des populations en leur demandant de collaborer franchement en dénonçant tout acte de destructions de la forêt. C’est à ce prix que la Côte d’Ivoire restera un pays forestier.
Narcis’K. / Sercom