La visite des présidents turc et russe, Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine à Téhéran, mardi 19 juillet officiellement pour un sommet sur la Syrie, a été l’occasion de renforcer les relations entre Téhéran, Ankara et Moscou.
Ce sommet a été l’occasion d’un net rapprochement entre l’Iran et la Russie, rapporte notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi. Le président russe et le guide suprême iranien ont insisté sur le renforcement des relations économique et militaire entre les deux pays.
La question syrienne sur la table
L’Iran et la Russie, qui soutiennent le régime du président Assad, ont également affirmé que les Américains devaient quitter les régions du nord-est de la Syrie contrôlées par les forces kurdes. Ce qui peut satisfaire également la Turquie qui voulait lancer une opération militaire contre les Kurdes.
Mais les trois pays ont tout de même des divergences à propos d’une éventuelle opération turque dans le nord-est de la Syrie contre des milices kurdes, affiliées à un mouvement considéré comme terroriste par Ankara. Car le guide suprême iranien Ali Khamenei a réitéré l’opposition de son pays à une telle intervention, la jugeant « préjudiciable pour la Syrie, la Turquie et la région ».