Il y a un an, jour pour jour, les militaires au pouvoir à Bamako, menaient un deuxième coup d’Etat en destituant le président de la transition, Bah N’Daw, ainsi que son Premier ministre, Moctar Ouane. C’était le 24 mai 2021. Un coup d’Etat après celui qui avait renversé le 18 août 2020, le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Un an après ce second putsch, la situation sécuritaire au Mali est toujours incertaine et le pays est plus que jamais diplomatiquement isolé. Diplomatiquement isolé du fait des sanctions imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).